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dimanche 29 juin 2008

De Mant à Morlanne et détente à la Pêcherie d'Aurit.

Cette journée restera dans nos annales. C'était un projet de longue date. Un groupe de marcheurs du jeudi avait déjà rallié Morlanne depuis Samadet, puis s'était restauré à Morlanne. René nous avait proposé de recommencer un dimanche à la belle saison…

Nous sommes partis avec une légère brume à 27 marcheurs du "silo", près du site de l'ancien moulin à vent de Mant, à la limite de Samadet. C'était un des rares moulins à vent de notre région. Après la traversée de la campagne de Mant, derrière une haie au coin d'un chemin, des exclamations de "oh!" et de "ah!": un magnifique et abondant buffet nous attendait, préparé par René, Monique et Jean, avec force sandwiches, fruits, gâteaux et boissons diverses.

Les premiers rayons de soleil n'avaient pas évaporé la rosée du champ de maïs traversé avant la solide passerelle sur le Luy de France, près du moulin de Monget. Après l'ascension d'une première bonne côte, nous avons fait un peu de route entre Monget et Montagut, jalonnée par quelques maisons de style béarnais témoignant d'une prospérité passée, et de l' église St Martin au clocher "à essentage d' ardoise surmonté d' un toit à l' impériale se terminant par un campanile". Un deuxième ravitaillement nous attendait devant la mairie.

Après un beau point de vue sur le quartier de Moustrou et une traversée de la vallée encaissée de la Rance, et un coup d'œil au "château" de Moustrou, notre guide "Saint Bernard", qui n'avait plus sa bombonne de gnôle, nous a fait revenir dans la vallée de la Rance (à la recherche de l'usine marémotrice?), nous offrant ainsi deux kilomètres de plaisir pédestre supplémentaire!

Un troisième ravitaillement, et nous voilà traversant par de beaux chemins une sorte de "no man's land" boisé sur les hauteurs d'Arget en direction de Morlanne, vers "les Capères" d'où l'on jouit d'un très beau point de vue, tant au nord-est qu'au sud-est sur Morlanne et au-delà jusqu'aux Pyrénées. Encore une dernière cote, plutôt raide, et nous voici arrivés à Morlanne au bout de 20 km de marche et 527 m de dénivelée positive! Un dernier ravitaillement – apéritif nous y attendait, renforcé par les personnes nous rejoignant pour la partie "détente". Bien qu'il fut tard, une petite découverte de Morlanne s'imposait: un village "de caractère" au riche passé, très bien restauré et mis en valeur, à l'unisson du château.

Grâce aux véhicules des accompagnateurs et à ceux qu'une vaillante équipe avait amenés dès six heures le matin, nous sommes allés passer l'après-midi dans un lieu très agréable, déniché par René: la Pêcherie d'Aurit à Hagetaubin. À l'ombre des chênes, au milieu des paons, près des volières, nous attendait une grande table, apéritifs, tapas et excellent repas froid pour une somme modique, ponctué par un hommage unanime des 37 convives à l'organisateur: René.. Une journée de fête qui s'est prolongée en douceur par une partie de quilles, une balade en charrette pour Francis et Gérard, la balade dans le parc animalier et autour du lac pour tous…

J'ai essayé en vain d'exploiter les images vidéo filmées par René, mais je n'ai pas pu me "dépatouiller" avec un format de fichier différent… Voici donc ma production:

Les photos en diaporama plein écran: la galerie RandoTursan.

dimanche 15 juin 2008

Le blues du rythme.

Notre club, les Rangs d'honneur du Tursan, a la réputation de marcher vite. Il paraît que certains nous prennent pour des fous! Il est vrai qu'ayant marché en compagnie de certain club voisin adhérent à la Fédération (sportive) de randonnée pédestre, nous les avons trouvés lents… Il ne s'agit pas de juger ici qui a raison et qui a tort, toutes les attitudes et tous les points de vue sont respectables. L'allure d'un groupe peut s'aligner sur le plus lent, ou résulter d'un consensus, certains se freinant et d'autres se forçant un peu, l'autre possibilité étant que chacun marche à son rythme, les plus rapides attendant les derniers en des points bien choisis (haut de côte, panorama, soleil ou ombre, etc.).

Chacun n'a pas le même objectif principal pour s'adonner à la randonnée pédestre. Ce peut être un défoulement du stress accumulé en semaine au travail, une hygiène physique, une prescription médicale, l'obtention de sa dose d'endorphines et d'endocannabinoïdes, un défi à soi-même, l'élimination de graisse superflue, la lutte contre l'ennui, la rencontre et le bavardage avec des gens sympathiques, la découverte de paysages variés et de coins secrets, l'imprégnation dans la "nature", etc. évidement, nous n'avons pas tous la même capacité physique.

Je m'aperçois qu'en participant à des randonnées organisées par des associations de loisirs, où participent des marcheurs ne faisant partie d'aucun club, mais aussi de nombreuses membres de clubs de "gymnastique volontaire", nous nous faisons distancer par une bonne partie des participants.

À Casteide-Candau c'était flagrant. Le parcours dans les coteaux du Béarn comprenait plusieurs côtes. Nous n'étions que cinq du Tursan, représentatifs des capacités sportives des membres de notre club. Étant distancés dès le départ, nous avons forcé notre allure, marchant plus vite qu'à notre habitude. Sans toutefois nous priver de panoramas, de conversations et de ravitaillement. Eh bien, malgré une moyenne (arrêts exclus) de près de 6 km/h, donc d'environ 6,5 km/h sur le plat, nous avons perdu de vue ceux qui étaient devant nous sur le circuit de 18 km!

Comme quoi, il faut relativiser…

Casteide-Candau rando

Les organisateurs de l'association Sports-Loisirs de Casteide-Candau étaient déçus de la participation: 36 marcheurs inscrits (il y avait peut-être des clandestins) et 55 VTTistes, alors que l'intendance pouvait accueillir 200 participants. Temps incertain, concurrence d'autres manifestations avec repas et fête, difficulté des circuits? Dommage, car l'organisation était aussi bonne que les années précédentes: Itinéraires inédits et bien choisis (à part une portion de route un peu longue) avec un grand travail de nettoyage, fléchage parfait, ravitaillements bien achalandés…

Ici, toujours de beaux panoramas et une belle variété de paysages, du Luy de Béarn aux coteaux, des chemins aux sentiers escarpés, de St Médard aux confins d'Arget. La hauteur d'eau du Luy n'ayant pas permis de le traverser à gué, nous n'avons pas pu passer au bourg de St Médard comme prévu.

Quelques gouttes de pluie au départ, mais ensuite nous avons bénéficié d'un temps couvert mais sec.

Les photos...

Le montage vidéo:

dimanche 8 juin 2008

Fête du lac de la Gioule

À cette 3ème édition de la multi randonnée du lac de la Gioule, nous n'étions qu'une douzaine de "Rangs d'honneur du Tursan". Nous n'avons pas pu connaître la participation des marcheurs et VTTiste, mais il y avait surtout environ 120 chevaux et cavaliers; 120 réservations de repas.

Le lac de la Gioule est une retenue collinaire entre Cazères sur l'Adour et Lussaget, destinée à l'irrigation et à la réalimentation estivale de l'Adour. Le plan d'eau fait 85 ha.

L'association organisatrice soigne l'accueil des randonneurs: le pâté – maison des sandwiches, notamment, a été apprécié. Le parcours, renouvelé à chaque édition avec des sentiers ouverts pour la circonstance, est agréable. Nous avons choisi le circuit pédestre de 14 km, composé de chemins et sentiers à travers bois et champs.

Mieux que les mots? les photos.

dimanche 1 juin 2008

Biriatou - Ibardin - Olhette

Il était prévu un temps pourri: orageux et pluvieux toute la journée. Nous étions partis en car à 44 personnes dans un des coins de France les plus arrosés pour randonner dans la petite montagne basque... Chacun, prêt à affronter les intempéries, parfois raillé par l'entourage, s'était équipé en conséquence, matériellement et moralement!

Eh bien, pas une goutte de pluie, pas une rafale de vent, pas un éclair: juste quelques petits nuages, une légère brise! Un temps idéal pour randonner! Au retour nous constations qu'il avait un peu plu sur notre Tursan.

Anne Marie et Jean-Pierre Lorius avaient bien organisé la journée, avec un programme pour les 28 marcheurs et un autre pour les 16 accompagnateurs. À quelque chose malheur est bon: J.Pierre étant indisponible pour la randonnée a guidé le groupe des accompagnateurs le matin à St Jean de Luz, et l'après-midi leur a fait visiter le versant espagnol par Vera de Bidasoa, puis Sare.

Le GR10 est un sentier de grande randonnée qui traverse les Pyrénées d'Hendaye à la Méditerranée. Nous en avons parcouru un petit bout, de Biriatou à un peu plus loin que le col d'Ibardin. Après une visite protocolaire aux toilettes de Biriatou, la rando a commencé dans un dédale d'escaliers, autour de l'église où la chorale chantait la messe dominicale.

En montant sur les flancs du Xoldokocana, nous faisions (presque) du canyoning, tant l'eau ruisselait dans le chemin. Ce n'était pas une difficulté, mais qu'en aurait il été si la pluie avait été présente?

Au col des poiriers on découvre des tumuli, le lac artificiel qui alimente Ciboure, et la campagne basque d'Urrugne. La pente est accentuée sur les flancs du Mandalé, mais les regroupements du peloton étiré par les difficultés sont l'occasion d'admirer le paysage qui devient de plus en plus grandiose: à gauche du Xoldokocana c'est Hendaye et Fontarabie, à droite St Jean de Luz et toujours plus loin vers le nord à mesure que nous montons. La suite du sentier ponctué de digitales est facile jusqu'à Ibardin où le car de nos supporteurs venait d'arriver, garé juste en face de la venta – restaurant où notre repas est réservé!

Après une sangria et un bon repas à la paella approprié à la performance sportive, puis les inévitables achats de circonstance, quel régal de sortir du restaurant face au paysage du Pays Basque jusqu'à la barre de l'Adour, puis au loin la plage landaise qui brille au soleil!

Nous voilà repartis sur le GR10. Après une rapide remise en jambe dans la descente jalonnée de ventas, un raidillon de près de 33% (montée de 70m. sur 210 m.) était la seule mais bonne difficulté de l'après-midi. La suite de notre parcours n'était que descente, principalement dans une très belle gorge en sous-bois, accompagnée par le bruissement de l'Insolako erreka . Nous avons quitté le GR10 pour suivre un chemin partiellement pavé de grosses pierres dont certaines taillées (ancienne voie romaine?), jusqu'à la chapelle d'Olhette (commune d'Urrugne). Performance de synchronisation: notre car est arrivé une minute après nous au rendez-vous!
Il ne manquait qu'une douche à l'arrivée! Les genoux bien calés dans le car, l'autoroute est propice au sommeil réparateur…

Nous avons marché 6.300 km le matin et 5,500 km l'après-midi.
Altitude maximale 526 m. Dénivelée positive 732 m, dénivelée négative 758 m.

Voyez les 119 photos et cartes!

Le film: les images vidéo ont été tournées avec un APN compact, d'où la faible qualité. J'ai filmé le panorama après une grimpette accélérée, d'où ma difficulté à maîtriser le mouvement de rotation!